Où en sommes nous ?
Nous avons vu que dans les sports d’endurance, l’organisme founit un effort qui ne dépend pas d’abord de la vitesse et de la distance parcourue mais du mode de déplacement. Le problème numéro 1 est donc de mesurer la quantité d’effort.
Nous avons vu que lors d’un effort d’endurance (test de Ruffier-Dickson), la fréquence cardiaque augmente mais que ses variations ne suivent pas exactement celles de l’effort. Le problème numéro 2 est donc de comprendre comment fonctionne le rapport effort -> fréquence cardiaque.
Des expériences en apnée et en hyperventilation nous montrent que la respiration doit intervenir dans le mécanisme de la question 2.
Pour avancer sur la question 1, nous avons cherché à quantifer l’effort, et à mettre cette quantité en relation (donc mathématiquement en fonction) avec les variations de la fréquence cardiaque.
Le corrigé de l’exercice donné le 1 octobre montre une relation linéaire entre l’augmentation de la fréquence cardiaque et la consommation de dioxygène.
Des données expérimentales recueillies dans une cloche à plongée permettent de préciser le lien entre dioxygène, dioxyde de carbone et fréquences respiratoire et cardiaque : le cœur et l’essoufflement dépendent surtout de la concentration en CO2 dans le sang.
À ce point, on peut comprendre que le facteur limitant est respiratoire, surtout et faire un test prédictif des performances sportives (test de Léger-Boucher sur piste.
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