Éléments pour une bonne stratégie d’apprentissage.
Souvent, nous savons “presque”. Nous disons « je l’ai sur le bout de la langue ». Ou bien nous avons une idée mi-vaue mi-précise de la réponse.
Et dans ce cas là, nous savons assez bien détecter les mauvaises réponses.
Ainsi, nous savons répondre à la question Quand est né Victor Hugo ?
Peut-être que nous ne connaissons pas la réponse très précise (avec le jour et le mois, ni même l’année exacte), mais nous savons que la réponse Victor Hugo est né en 456 avant J.-C. est surement fausse.
La réponse Victor Hugo est né en 1802 semble assez vraissemblable, surtout si on nous dit qu’il n’y a pas de piège.
Le principe est de proposer des réponses et de demander au candidat de cocher les bonnes réponses et pas les mauvaises.
J’ai choisi d’utiliser la forme la plus simple (ou presque) :
le choix est entre cette phrase est vraie et cette phrase est fausse .
On peut également ne pas savoir, c’est à dire refuser de choisir.
pour affiner, on peut choisir je suis très certain que c’est vrai (par exemple vous savez que Victor Hugo a écrit un poème où il parle de sa naissance et qui commence par Ce siècle avait deux ans. et je pense que c’est assez probable (vous savez qu’il s’est exilé sous Napoléon III).
Chaque phrase est suivie par
VV | V | F | FF | NSP |
ce qui signifie :
je suis très certain que c’est vrai
je pense que c’est assez probable
je pense que c’est très peu probable
je suis très certain que c’est faux
je ne sais pas
On peut le cas échéant préciser le sens que l’on donne à la phrase proposée, en cas d’ambiguïté.