Corrigé et conseils.
Je ne veux plus voir ça :
Le ¾ des élèves ne respectent pas 2n = 4
La moitié des élèves ne savent pas la méiose (la division réductionnelle est dans la méiose 1)
Beaucoup de hors-sujet : par exemple les crossing over ne sont pas dans le sujet.
Vous récitez sans avoir compris qu’il y a une problématique (d’où des plans qui ne conviennent pas comme 1 : la méiose, 2 : la fécondation)
Il est impératif de |
-# Matérialiser le plan |
-# Mettre les mots clés en évidence |
-# Faire de belles illustrations |
Exercice fait en TD :
Mettre touts les intertitres, les mots clés, les sauts de paragraphes dans le texte suivant :
Pour Lundi, chercher une solution en quelques lignes pour les deux premiers exercices.
Des erreurs ou grosses approximations :
Des hypothèses trouvées dans vos copies.
Hypothèse 1 :
Les trois espèces de papillons proviennent d’un ancètre commun. Il y a eu de nombreuses mutations qui par un hasard de la nature ont conduit les génomes des trois espèces à se ressembler.
Statistiquement impossible.
Hypothèse 2 :
Ces espèces se ressemblent parce qu’elles ont les motifs allaires de leur ancêtre commun.
Contradictoire avec le document 3
Hypothèse 3 :
Les papillons ont un système de camouflage pour echapper aux prédateurs ; ils sont de la couleur de la flore locale ce qui les dissimule sur un arbre. Les variation de la flore entre les différentes stations d’étude influe sur leur apparence et justifie que les deux espèces aient des motifs semblables.
Très compliqué et peu vraisemblable : les cladogrammes n’auraient alors pas de ressemblance.
Hypothèse 4 :
L’ADN agit sur le lieu où vivent le papillons ; c’est lui qui les fait vivre dans une région spécifique.
Surement pas sur des distances aussi fables que la carte du document 3 (mais on peut imaginer que l’ADN pousse les ours blanc à préférer le froid...)
Il ne faut pas se laisser tenter par les mauvaise lectures :
Ce que serait une bonne copie (toutes les phrases (sauf italique) se trouvent dans les devoirs, pas toutes dans le même, pas dans cet ordre) :
Le document 1 nous montre 3 espèces de papillons qui se ressemblent. 1. Comment les papillons sont-ils devenus toxiques ? 2. Comment se fait-il que ces deux espèces toxiques se ressemblent ?
3. Et comment se fait-il qu’une troisième comestible et bien visible soit encore en vie ?
Le document 2 montre que les alcaloïdes constituent une protection pour les espèces toxiques : après 2 ou trois mauvaises expériences un oiseau ne s’attaque plus à cette espèce.
On peut imaginer qu’une mutation a rendu un papillon vénéneux. Celui-ci s’est reproduit et a eu quelques descendants. Certains de ceux-ci se sont fait manger par un prédateurs mais dans cette petite zones, leur mort a avantagé leurs parents proches qui ont vu leur fréquence augmenter par rapport à une zone voisine, De proche en proche la zone contenant des papillons toxique s’est étendue.
Toute mutation qui écarte un descendant toxique du motif de son espèce n’est plus protégé des prédateurs déjà avertis.
On peut supposer que lorsqu’un prédateur devient “abstinent”, cela profite à toutes les espèces qui possèdent ce motif alaire. Un papillon — toxique ou non — qui ressemble à un papillon toxique est protégé par sa ressemblance. Toute mutation qui écarte un descendant des papillons comestible ou non du motif d’une espèce toxique n’est plus protégé des prédateurs déjà avertis.
Pourtant le document 4 montre que les motifs alaires se modifient au cours du temps. s’ils se modifient lentement la protection doit rester très efficace.
Mais alors on peut penser que les espèces comestibles s’adaptent aux motifs allaires des espèces vénéneuses du lieu où elles vivent. Le fait qu’ils se ressemblent lorsqu’ils vivent dans la même région fait qu’ils est très difficile pour un prédateur de les différencier.
Pour que cette stratégie de dissuasion fonctionne il est préférable que les espèces cohabitent ; c’est ce qu’on voit dans le document 3. ( à étudier de plus près : L’aire de répartition des espèces toxiques est fragmentée)
La sélection naturelle fait se rapprocher l’espèce comestible de la vénéneuse très simplement : les papillons pas assez ressemblants sont mangés, ainsi génération après génération, la ressemblance devient de plus en plus parfaite. Seuls les papillons ressemblant aux papillons toxiques se reproduisent ; ils transmettent donc un génome à la génération suivante qui la rendra elle-même ressemblante à l’espèce vénéneuse.
Les mutations existant au sein d’une espèce proviennent de mutations. Les mutations défavorables ont tendance à disparaitre.
La métaphore de l’uniforme.
J’ai peur des gendarmes (on dit que c’est le commencement de la sagesse). Ils ont des pistolets et la justice leur est presque toujours favorable. Je les reconnait de loin : ils ont un uniforme.
J’ai peur des policiers. Ils ont des pistolets et la justice leur est presque toujours favorable. Je les reconnait de loin : ils ont un uniforme.
J’ai peur des contrôleurs de la SNCF et des majorettes ; ils ont des uniformes.
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